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New Chicken

 

NewChicken est le premier projet de soutien à un producteur lancé en Suisse par Philaterra. Il a débouché par la suite sur le projet de RegioMag. Afin de soutenir la démarche ci-dessous, Philaterra a offert le lancement du site internet NewChicken à hauteur de CHF 10’000.-. Cela a été possible grâce au système de taxe CO2 de Label bleu.

Article paru dans la liberté, 2012

Après un an, les poules pondeuses ne sont plus productives. Leur viande n’étant pas appréciée des consommateurs, les éleveurs doivent s’en débarrasser. Martin Rihs , propriétaire de Belmont Fruits SA à Montagny-la-Ville et éleveur de volailles, trouve aberrant le sort réservé à ces poules. Selon l’office fédéral de l’agriculture, sur les 2,4 millions de poules pondeuses en Suisse, 30% sont destinées au biogaz. «On manque de respect envers l’animal», s’insurge-t-il. «C’est comme si on mettait nos collaborateurs à la poubelle.»

En partenariat avec la belle Bleue, un distributeur de paniers du terroir, il a élaboré deux sortes de saucisses, composées à 70% de ces volailles et à 30% de cochons laineux ou de porc, donnant ainsi une deuxième vie aux poules pondeuses. Le mélange de la viande plutôt sèche de la poule et celle très grasse du cochon laineux ou du porc permet de destiner la volaille à la consommation. «Lorsque l’on tue un animal, cela devrait être pour le manger», soutient Martin Rihs en croquant dans une de ses saucisses. Le projet a été baptisé Newchicken, contraction de «no eggs without chicken» (il n’y a pas d’œufs sans poulet).

Partenariat avec la belle bleue Belmont Fruits SA a élaboré ce projet de «saucisse bonne conscience» en partenariat avec la belle Bleue. Leader romand pour la livraison de produits du terroir, la belle Bleue promeut une consommation respectueuse de la nature et des animaux. Choqué par ce gaspillage de viande, Michaël Dusong, fondateur et co-directeur de la belle Bleue, a décidé d’appuyer Martin Rihs dans sa démarche. Les saucisses Newchicken sont disponibles sur son site internet et peuvent être inclues dans les paniers de légumes distribués. «On aimerait que nos membres compensent leur consommation d’œufs en achetant des saucisses», souligne Michaël Dusong. «J’espère pouvoir en écouler une bonne partie.»

Philaterra, a soutenu le projet pour un montant d’environ 10 000 francs.

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